Jean-Pierre Vitu, Président de ce District, et plus de 100 Cobatystes ont ainsi assisté à cette présentation riche d’expériences et particulièrement d’actualité en ces périodes de sécheresse et de restrictions d’eau. Ce fut également l’occasion de souligner à nouveau l’importance de prendre soin de notre environnement par des approches vertueuses mais surtout empreintes d’une analyse du site et de son contexte alentour.
Durant plus d’une heure, James Basson a passionné l’auditoire par son savoir-faire, sa simplicité, son humilité et son exposé répondant aux croyances erronées que "de toute manière les jardins secs ne fonctionnent pas…" Cela est faux !
Démonstration en a été faite et le résultat a pu être constaté par les Cobatystes déambulant dans le Domaine. Oui
planter sans terre, sans eau, cela marche !
et le Domaine Capitoul en est un bel exemple. Il faut surtout avoir un bon jardinier ayant de grandes connaissances pour obtenir un bon et beau jardin.
De gauche à droite : Jimmy Torrent, Président Cobaty Perpignan ; Laurence Marty, Présidente de Cobaty Béziers ; Jean-Pierre Vitu, Président du District 5 ; Marc Teisseire, Président de Cobaty Narbonne ; Caroline, Responsable des espaces verts Domaine Capitoul ; Laurence Girard, Secrétaire Adjointe de Cobaty Montpellier Méditerranée ; Gilles Vacquié, Secrétaire Cobaty Carcassonne ; James Basson, architecte paysagiste, Scape Design ; Karl O’Hanlon : Propriétaire Domaine Capitoul et « Domaine & Demeure ».
Dans le massif de la Clape où se niche le Domaine Capitoul, le paysage est très minéral, pas d’eau, pas de terre et pourtant il est vert l’été, les plantes poussant naturellement, correctement, sans entretien. L’essentiel est d’observer et de comprendre : là où il y a davantage de terre il y a des arbres ; là où il y en a moins se développent les arbustes et les buissons.
La démarche a donc été de rechercher des plantes sur des terrains à proximité, d’observer leurs évolutions et de reproduire ce schéma sur le site, tout en adoptant une composition dans le choix des espèces et en créant des bandes végétales.
Ce sont 105 espèces, 250 arbres qui ont été plantés sur l’ensemble des aménagements paysagers, tout en considérant que seulement trois plantes sont visibles et dominantes et sont accompagnées de quinzaines, trentaines, et bien d’autres espèces mais apparaissent et disparaissent au gré des saisons. C’est ainsi que des bandes de graminées, sauge et romarin ont structuré ses lignes « vertes » complétées par bien d’autres.
Cette composition a été organisée ainsi : réalisation de trous de 3 l et, après dépôt des graines, couverture de terre, réalisation d’une cuvette en périphérie et ajout de 30 l d’eau. L’engagement de Karl auprès de la Mairie de Narbonne a été de ne pas installer de systèmes d’arrosage ou d’asperseurs mais d’arroser avec une citerne durant une année les plantes et deux à trois ans les arbres. Puis la nature fait son travail et offre ce paysage changeant et s’adaptant aux saisons. Dès le début pour James, Karl et Anita son épouse, il était exclu d’avoir une piscine entourée d’une pelouse.
Ce concept mérite une réelle complicité et adhésion entre tous les intervenants. Même si le coût des plantes est plus onéreux et nécessite un travail plus conséquent pour les entreprises, l’économie en termes d’arrosage et d’eau utilisée est considérable sur la durée. Un magnifique exemple pour façonner nos paysages avec maestria en s’adaptant à nos changements climatiques avec une grande sobriété, basé sur le concept du « Genius Loci » (esprit du lieu).
Pour le District 5, voilà un excellent exemple de rayonnement de ses Associations au travers de manifestations qui mobilisent de nombreux maîtres d’œuvre et d’ouvrage tout en renforçant l’amitié et les relations entre Associations voisines.
Un exemple à suivre...