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  • District 6

Vélodrome couvert
de Loudéac

Un exceptionnel chantier

Le 30 juin 2023, sur les terres de l’Association Centre Bretagne et à l’invitation de l’Association de Saint-Brieuc et de son Président Sylvain Evano, une centaine de Cobatystes venant de presque tout le District 6 (Vendée, Anjou, Lorient, Vannes, Brest Iroise, Côte d’Émeraude, Rennes, Saint-Brieuc, Centre Bretagne) ont visité l’exceptionnel chantier du vélodrome couvert de Loudéac dans lequel trois Cobatystes sont impliqués.

Plusieurs temps forts ont rythmé la journée.

Le matin, le Président du District 6 Jean-François Renaud, ses Vice-Présidents Bertrand Moreau et Vincent Picandet, et Sophie Menet de la Commission fédérale « Vie Interne » venue de Bordeaux en ont profité pour rencontrer les Présidents de sept Associations, échanger avec eux sur leurs perspectives et brosser les grandes lignes des premiers six mois de l’année tant sur le plan fédéral que local. Un moment riche et à renouveler.

Le deuxième temps fort fut en milieu de journée l’accueil et la présence du Vice-Président de la Communauté de Communes Yohann Hervo, du Maire de Loudéac Bruno Le Bescaut et du Comité Régional de cyclisme en la personne d’Aurélien Vauleon pour présenter l’intérêt pour une ville comme Loudéac de porter seule ce projet de vélodrome couvert qui servira de base d’entraînement pour le pôle « Espoir ».

La journée a commencé par une réunion avec le Président du District 6 Jean-François Renaud et ses Vice-Présidents Bertrand Moreau et Vincent Picandet. L’occasion d’échanger avec des Présidents d’Associations et de  brosser les grandes lignes de leurs actions.

Les Cobatystes découvrant le vélodrome en bois. La piste, avec ses virages fortement relevés, est réalisée uniquement avec des tasseaux de 4x4 cm en pin sylvestre de Suède, courbés à la seule force de la main (et de la visseuse) sur une charpente de la même essence pour se dilater librement sur son socle de béton.

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Un projet de 12 millions d’euros d’investissement et dont l’utilité sera d’abord le cyclisme de vitesse mais dont la partie centrale pourra également accueillir d’autres disciplines et compétitions ou évènements festifs privatisés. Enfin les Cobatystes ont pu rencontrer Alexandre Leaute dont la modestie et la gentillesse cache un palmarès de multiples champions de France, d’Europe et du Monde paralympique. Il est détenteur de nombreux records dont le dernier de 11,2 secondes sur 200 m lancé.

Dernier temps fort après un cocktail déjeunatoire digne de l’habituelle convivialité cobatyste: les visites du Palais des Sports créé en 2015 où quelques audacieux Cobatystes se sont essayés au mur d’escalade et bien sûr du chantier du vélodrome guidé par Thierry Cadio, l’architecte associé du projet. L’architecte mandataire est l’Atelier Carré d’Arche. Imaginez quatre paires de poteaux éloignées de 120 m dans la longueur et 80 m dans la largeur et vous avez les quatre points de tangente de l’ellipse de l’anneau en béton courbe qui sert de berceau à la piste en bois

La visite du Palais des sports a été l‘occasion pour quelques audacieux Cobatystes de s’essayer au mur d’escalade…

Les Cobatystes dans la charpente métallique du vélodrome.

Sur ces mêmes poteaux à plus de 10 m de haut se trouve la charpente métallique formé de deux fermes en treillis qui se croisent et ferment l’ensemble.

Quant à la piste, avec ses virages fortement relevés, elle devait être réalisée uniquement avec des tasseaux de 4x4cm en pin sylvestre de Suède, courbés à la seule force de la main (et de la visseuse) sur une charpente de la même essence pour se dilater librement sur son socle de béton. A peine un ponçage final gomme quelques aspérités entre la future ligne bleue en bas de piste, dite « Côte d’Azur », et le haut de la piste.

La forme de l’ellipse, les pentes, les dimensions réglées au millimètre font que le cycliste en pleine allure n’a pas besoin de tourner son guidon et se concentre uniquement sur la force phénoménale qu’il lui faut déployer à chaque tour de son pignon fixe qui entraîne directement la roue avec un braquet de 62 dents. Les spécialistes apprécieront. Et pour les non-spécialistes un chiffre : il faut tourner à un minimum de 22 km/h pour tenir sur le vélo et la piste. La vitesse de pointe pouvant atteindre 75 km/h pour les champions à la seule force des jambes. Et forcer notre respect.

Ce sont ces visites d’excellence où se côtoient les savoir-faire, les volontés des élus comme des champions qui font de vrais moments cobatystes !

Le Vélodrome de Bretagne

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